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Qui dit nouveau blog...dit nouveau blog!Je vais pas refaire le baratin habituel,on verra bien combien de temps tient celui-ci,merci à toi Romain de m'avoir donné la motivation de recommencer,personnelement j'ai besoin de savoir que je suis lue,merci à mon tikiri qui constitue de temps à autre ma "muse",merci à ma petite étoile de toujours de me suivre encore et toujours,quoique je fasse,quoique je sois,quoique je dise.

Bon,terminé les pleurnicheries,passons aux choses sérieuses,je vais commencer fort avec ma dernière nouvelle,en espèrant qu'elle plaiera à mon ô très grand public,soyez indulgtents!

Depuis sa réflexion sur la grande question « maman c’est quoi l’amour ? » la petite grande fille avait sillonné de nombreuses allées de la vie, butinant ça et là. Elle avait d’abord cru avoir enfin trouvé la personne avec qui continuer le chemin, vivant des instants de bonheur dont elle ne connaissait pas encore l’existence, elle avait était heureuse que quelqu’un l’aime autant,mais trop vite,ou trop tard,elle s’aperçu que tout n’était qu’illusion,qu’une fois de plus elle n’avait juste que chatouillé les ailes du bonheur qu’elles ne les avaient absolument pas atteintes,et devant elles,ces petites choses à plumes s’envolèrent loin,très loin,ne laissant plus qu’un arrière goût  ou dégoût de ce que cet aperçu du bonheur pouvait être. On avait voulu s’approprier la liberté de Lalo lita,on avait voulu qu’elle ne soit plus qu’à une seule personne,en somme, on avait voulu enlever la vie de celle qui donnerait la vie, et ça, Lalo lita ne pouvait pas le tolérer, la liberté est ce qu’il y a de plus cher, jamais elle n’a appartenu a quelqu’un, même pas à elle-même puisque elle-même ne se connaît pas,alors il était réellement hors de question que ce quelqu’un qui se prétendait l’homme de sa vie en trop peu de temps s’accapare son corps, change ses idées, fasse disparaître ce qu’elle avait mis tant de temps à faire apparaître. Lalo lita se dit qu’elle était trop jeune pour vivre ça, qu’elle, et elle seule modèlerait sa vie comme cela lui plairait, connaissant alors le deal, mobilisant tant de forces, elle franchit le pas, et laissa tant bien que mal dans son passé ce qu’elle avait pensé qui ferait partie de son futur.

Traînant lourdement son corps et son cœur, Lalo lita perdait l’appétit, l’appétit de la vie, tant elle avait perdu de choses en chemin, cette infime confiance qu’elle avait réussit petit à petit à intégrer en elle par un immense travail dans le temps se voyait ruinait, elle ne croyait plus en elle, elle ne croyait plus en rien. Pourtant, c’est aussi pendant cette période que resurgirent des petites pierres précieuses du passé,elle,avec qui elle n’avait pas eu de contact depuis des mois, qui avait tant compté, qu’elle avait tant aimé puis détestée, perdue pour perdue,elle eu la folie de tenter de tout reprendre avec elle. En vain…puisqu’elle fit encore  plus mal que dans le passé à Lalo lita, elle lui lacéra littéralement le cœur, la poussant plus basse que terre.

Sur le chemin de la souffrance sur lequel notre héroïne titubait depuis maintenant un bon bout de temps, elle aperçu au loin une ombre familière qui lui tendait les bras, l’ombre de Tikiri. Au pays de la souffrance ou épines et matières tranchantes prennent la place des fleurs, Les deux amis s’assirent sur un cactus et Lalo lita conta ses aventures à celui qui constituait pour elle son miroir. De là, Tikiri pris son répertoire, la mine de son crayon rose fushia avait flanchée dans ce pays de la souffrance, il ne lui restait plus que son crayon noir, alors il s’empara de celui-ci et s’empressa d’écrire : Passé : N.masc, branche couleur sang avec laquelle on se fait mal et sur laquelle on s'appuie pourtant de peur ne plus pouvoir avancer.

En effet, Lalo lita revenait bien trop sur son passé pour tenter de construire son présent alors que Tikiri lui avait auparavant  fortement déconseillé.

Lalo lita se blottit dans le creux d’une épaule de Tikiri et se mit à pleurer, elle n’avait plus peur de montrer à ceux qu’elle aimait qu’elle était malheureuse, maintenant qu’elle savait réellement ce qu’est la douleur, elle  n’avait plus de honte à se plaindre.

Tikiri la consola, et lui expliqua qu’elle était simplement un de ces êtres passionné, et que cela était dangereux parce que ça la mènerait tant au bonheur qu’au malheur.

Lalo lita ouvrit alors son petit dictionnaire, tourna les pages jusqu’à arriver à la lettre « p » et enfin de trouver le mot « passion ».Elle lut alors à haute voix : Passion : n.f (lat.passio,de pati,souffrir)Mouvement violent ,impétueux,de l’être vers ce qu’il désire ;émotion puissante et continue qui domine la raison.

En effet, Lalo lita se reconnut dans la description  de l’être passionné, elle faisait partie de ceux qui ne vivent rien à moitié, se laissant dévorer par sa passion, sa passion pour certains êtres, mais jusque là peu d’entre eux ont donné raison à ce sentiment, puisque beaucoup lui ont piétiné le cœur au passage.

Peu importe le prix à payer, Lalo lita ne savait pas vivre autrement et ne voulait pas vivre autrement et elle continuerait son chemin avec ceux qui veulent de sa passion.

Mais puisque la définition même de la passion sous entend le verbe « souffrir » par son étymologie et que le passé en lui-même selon la définition de Tikiri est synonyme de souffrance, alors le futur de Lalo lita ne serait-il fait que de l’adjonction de la procuration du passé et de la passion, pour ainsi  de souffrance ?

Pix: La colonne brisée, Frida Kahlo,1944

Comments

[Florita]

Tu m'connais, "pfiou", ça vaut tous les commentaires du monde, mais là...je commente quand même !
Que dire, merci romain pour l'avoir poussée à créer cette petite merveille, cette immense merveille.
Merci, si j'ose dire, à tout ce que tu as vécu, pour te donner autant d'émotions, te donner ces mots, qui apparaissent si beaux...
Merci à toi de retranscrire ainsi ce qui se passe dans ce petit être que tu es, si magique.
Pour tout, pour ces mots, pour ta vie, pour nous deux, merci,pour toujours, je t'aime estrellita.